Williams toujours à la guitare et au clavier, Konopka à la basse et bien entendu l’incroyable Stanier à la batterie, si c’est bien le nom de la chose sur laquelle il tape si fort.
Ce n’est pas la première fois que nous voyons le groupe en concert, mais c’est une particularité qui réussit encore à nous surprendre. Qu’en live, Battles soit bien plus bordélique que la version studio, c’est un fait ; et il faut bien avouer que le bûcheron cogneur aux baguettes, qui s’excite derrière les fûts, le charleston et la haute cymbale, n’y est pas pour rien. Les autres musiciens sont eux aussi excellents, mais John Stanier insuffle bien entendu la puissance aux morceaux du groupe, mais aussi le groove qui fait danser le public !
Parce que c’est aussi ça, la magie de Battles. Le groupe new yorkais a trouvé un moyen de faire parler les notes de musique, avec leur math rock instrumental ; un style musical qui ne se prête pourtant pas particulièrement à faire danser les foules. L’ensemble peut sembler cacophonique pour les non-initiés, et pourtant ça marche ! On admire et on remue encore et encore sur ces mélodies supersoniques d’une efficacité redoutable. En un mot : Intense.
Crédit photo : Cédric Oberlin