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Romain Humeau : un mousquetaire à l’Elysée Montmartre

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<p><a href= »http://www.discordance.fr/wp-content/IMG/2016/11/romain-1.jpg »><img class= » wp-image-70057 alignnone » alt= »romain 1″ src= »http://www.discordance.fr/wp-content/IMG/2016/11/romain-1.jpg » width= »614″ height= »346″ /></a></p>
<p>Rassemblement à l’Elysée Montmartre en ce mercredi soir. Les portes ouvrent à 18h30, pour la première partie. Il y a encore peu de monde, puis la salle commence à se remplir gentiment. Les fans répondent présents et c’est une bonne chose – le précédent album solo de <strong>Romain Humeau</strong> était sorti en 2005, et le dernier <strong>Eiffel</strong>, « <em>Foule Monstre</em> » remonte à 2012. Beaucoup d’ « ahuris » comme se surnomment les fans d’Eiffel sont là, et pourtant la compétition était dure en ce 23 novembre, avec les <strong>Pixies</strong> (dont Romain Humeau est complètement fan – « Eiffel » vient d’ailleurs de leur chanson « <em>Alec Eiffel</em> ») qui jouaient au Zénith ce même soir ! Le public est assez hétérogène et de tous les âges: des fans d’Eiffel de la première heure aux amateurs de chanson française, des lycéens aux soixantenaires… Et quelques ahuris fidèles au premier rang. L’un d’eux annonce carrément la couleur, avec un t-shirt tout en sobriété  « <em>Romain Humeau is God</em> ».</p>
<p>A 20h15, Romain, en marinière et avec son éternelle boucle d’oreille de pirate, débarque sur scène… avec sa bande habituelle, puisque Nico, Estelle et Hugo, d’Eiffel, jouent à ses côtés ; et on découvre un petit nouveau, Guillaume, à la batterie. Premier titre et première surprise : « <em>L’éternité de l’instant</em> », qui a donné son titre à l’album précédent, ouvre le bal. On aura donc droit à quelques vieilles chansons ce soir, tant mieux qu’elles n’aient pas sombré dans l’oubli !</p>
<p><a href= »http://www.discordance.fr/wp-content/IMG/2016/11/20161123_201550.jpg »><img class= »alignleft size-full wp-image-70055″ alt= »20161123_201550″ src= »http://www.discordance.fr/wp-content/IMG/2016/11/20161123_201550.jpg » width= »1200″ height= »675″ /></a></p>
<p>Déroulent ensuite quelques titres du nouvel album… qui sera presque joué dans son intégralité, car seul «<em> Politkovskaïa </em>» n’aura pas été joué. De-ci de-là, quelques vieilles chansons, « <em>Sans faire exprès</em> », « <em>Beauté du diable</em> ». « <em>Toi</em> » ouvrira le deuxième rappel, interprétée intégralement par Romain en accoustique, guitare/chant… ce qui dénote du reste du set, qui est, somme toute, bien rock : grosses guitares, batterie lourde… Romain a beau clamer à longueur d’<a href= »http://www.discordance.fr/romain-humeau-cherche-pas-grand-chose-faire-musique-temps-69998″>interviews</a> que ce nouvel album est plus pop, plus chanté, moins gueulé ; en live (s’en rend-il compte?) ça sonne quand même très rock. Et ce n’est pas pour nous déplaire !</p>
<p>Il y aura aussi de beaux cadeaux ce soir, des chansons jamais entendues jusqu’alors, car elles seront disponibles sur le prochain album, « <em>Mousquetaire #2</em> », qui sortira début 2017. Dans le public, on apprécie. Un mec d’une cinquantaine d’année, devant nous, crie entre deux chansons « Merci Romain ! Merci mec… t’es le meilleur… t’es le meilleur, putain… », avec des sanglots dans la voix. Parmi ces nouveaux titres dévoilés, une chanson écrite le 7 janvier 2015, en hommage à Charlie Hebdo, avec son online gambling refrain « je n’ai d’yeux que pour pleurer ». Romain précise d’ailleurs qu’il avait été contacté pour jouer au Bataclan, mais que c’est impossible pour lui comme pour le reste du groupe… sans s’épancher trop sur le sujet pour ne pas plomber la soirée non plus. L’hommage est beau et fort. Tonton Romain précise ensuite qu’il est d’ailleurs très content de revenir jouer à l’Elysée Montmartre, ça faisait un bon bout de temps qu’il n’y avait pas joué (la salle avait brûlé et fermée pendant plusieurs mois)… et que c’est d’ailleurs là qu’ils ont joué pour la première fois à Paris, avec Eiffel !<br />
Le groupe est content d’être là, et ça se voit, ça se sent. Romain blague avec le public, et balance une petite contrepèterie, dont il est très friand : « Paris, c’est comme à Bordeaux : Nos berges sont à vous ! ». Ensuite, il commence à jouer « <em>Yesterday</em> » en accoustique… puis de se raviser « ah non merde c’est pas ça », avant de jouer la (vraie) suite du tracklisting.<br />
Les influences anglo-saxonnes étant hautement revendiquées dans ce nouvel album, notamment celle de Damon Albarn (dont – Romain le dit lui-même – il parle à chaque interview), nous ne sommes donc pas surpris d’avoir droit à une reprise de « <em>Last Living Souls</em> » de <strong>Gorillaz</strong>.</p>
<p><a href= »http://www.discordance.fr/wp-content/IMG/2016/11/20161123_215312.jpg »><img class= »alignleft size-full wp-image-70056″ alt= »20161123_215312″ src= »http://www.discordance.fr/wp-content/IMG/2016/11/20161123_215312.jpg » width= »1200″ height= »675″ /></a></p>
<p>La soirée s’achève dans les sourires et les saluts, Romain remercie le public, content qu’il soit venu nombreux « <em>on est là, on lâche rien</em> ». Puis, comme à son habitude, il invite le public à retrouver le groupe dans un bar à côté, en l’occurrence celui de la Cigale pour ce soir… où nous croisons aussi <strong>Cali</strong> (coïncidence ?) en train de boire des coups.<br />
La soirée s’achève autour d’une bière avec Romain, qui réitère, bec et ongle, qu’il est beaucoup plus pop que rock, qu’il se sent plus proche de <strong>Bowie</strong> qu’<strong>AC/DC</strong>. Certes… mais il n’empêche que, cette nuit, les guitares étaient saturées et la batterie lourde !</p>
<p><strong>–<br />
En savoir plus:</strong><br />
« Mousquetaire #1″ – Romain Humeau, chez PIAS<br />
En tournée dans toute la France</p>


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